EMGANN
BEMDEZ
DOCUMENTS
>>> réponse à
Bemdez "UN COMBAT DE CHAQUE JOUR"
signé du CRAC (le Comité de Recherche active) pour le GRIB
1. Communiqu� de Bemdez annon�ant que l�association organise
un rassemblement contre la conf�rence
L'association Bemdez, dont les buts sont de promouvoir la
culture
>> bretonne et d�fendre la l�gitimit� de son d�veloppement,
organise
>> un rassemblement d'information sur les revendications
bretonnes,
>> le jeudi 12 juin � 19 h. 30,devant la cit� Allende
� Lorient.
>>
>> Ce m�me jour, Fran�oise Morvan, autoproclam�e "linguiste",
>> "universitaire" et "historienne",
fera �tape � Lorient pour une
>> nouvelle conf�rence de son tour de Bretagne propagandiste
>> intitul� " Nationalisme et d�rive identitaire
en Bretagne ".
>> A l'appel de la Libre Pens�e du Morbihan, les D�l�gu�s
>> D�partementaux de l'Education Nationale, la F�d�ration
des
>> Conseils des Parents d'El�ves du Morbihan, la Ligue
de
>> l'Enseignement du Morbihan (F�d�ration des Ouvres
La�ques),
>> Attac-56, ou encore le Collectif pour une R�publique
une et
>> indivisible, ce n'est en fait qu'une poign�e d'int�gristes
de la
>> pens�e unique, infiltr�e dans ces organisations.
Leur
>> pr�occupation est de proc�der � d'odieux amalgames
>> consistant � d�montrer l'aberration suivante : la
d�fense du
>> breton rime avec collaboration nazie et les d�fenseurs
de cette
>> m�me langue ont imagin� une " nouvelle langue
ethniquement pure "
>> sans lien avec le breton populaire.
>>
>> A plusieurs reprises, nous avons tent� d'�tre diplomate
en prenant
>> part � ces conf�rences, � celles de la Libre Pens�e
(d�bats publics,
>> assises 56 etc.), afin de conna�tre le pourquoi
de tant de mauvaise
>> foi et d'avoir en vain un temps de parole pour mettre
au clair les
>> accusations port�es sur l'actuel mouvement breton.
>>
>> Vous qui participerez � cette conf�rence, sachez
au moins ceci :
>>
>> a.. Un r�cent rapport des Renseignements G�n�raux,
rendu public,
>> d�montre que la Libre Pens�e est infiltr�e dans
de tr�s nombreux
>> mouvements (ce n'est pas une surprise si Force Ouvri�re
s'attaque
>> sans vergogne aux �coles iwan) o� elle tente de
transmettre a haine
>> de tout ce qui porte atteinte selon eux � la la�cit�
et l'unicit� de la
>> R�publique, en fait � " un �tat, un peuple,
une langue, une pens�e,
>> un pouvoir ".
>>
>>
>> b.. La langue bretonne parl�e par les "n�o-bretonnants"
n'est pas
>> artificielle. Le niveau de langue est diff�rent
entre les individus ayant
>> appris ou non le breton. Les n�ologismes utilis�s
sont beaucoup
>> moins nombreux qu'en fran�ais.
>>
>>
>> c.. Personne ne doit nier que des militants bretons
ont collabor�
>> pendant la seconde guerre mondiale, pas plus que
personne ne
>> doit les excuser. En revanche, il faut savoir que
des Bretons ont
>> continu� � d�fendre les revendications bretonnes
dans les p�riodes
>> difficiles de notre histoire, parmi eux les R�sistants.
Par ailleurs, il
>> est sage de diff�rencier la vie et les ouvres de
tout individu.
>> Pourquoi la Libre Pens�e ne r�clame pas que soient
connues les
>> doctrines antis�mites modernes initi�es par des
piliers de la
>> R�publique Fran�aise que sont Jules Ferry ou Ernest
Renan ?
>> Que dire en outre des textes racistes de Louis-Ferdinand
C�line,
>> enseign�s au bac ? Pourquoi les "Libres Penseurs"
ne s'organisent
>> pas pour d�baptiser les rues et b�timents d�di�s
� Fran�ois
>> Mitterrand, d�cor� de la Francisque, ancien fonctionnaire
de
>> Vichy ?
>>
>> En ces p�riodes de gr�ves, nous tenons � rappeler
notre solidarit�
>> envers les gr�vistes en les mettant en garde des
d�rives entendues
>> �a et l� contre la notion de d�centralisation. La
d�centralisation
>> n'est pas forc�ment celle de Raffarin. Emp�chons
la r�cup�ration
>> des mouvements sociaux par des nationalistes fran�ais
qui
>> salissent la la�cit�. Si l'�galit� des chances de
chacun est menac�e,
>> l'�quit� n'a jamais �t� acquise non plus. L'Etat
concentre d'ailleurs
>> une grande part des richesses en Ile-de-France.
>>
>>
>> Pour Bemdez, le pr�sident,
>>
>> Bertrand Del�on.
>>
2. Lettre des organisateurs de la conf�rence annul�e
Les organisateurs de la conf�rence autour du livre
de Fran�oise Morvan, � Le monde comme si �,
Le 12 juin, � Lorient
(sur les probl�mes pos�s par la r�gionalisation)
Lorient, le 12 juin 2003
Plusieurs organisations avaient invit� Fran�oise Morvan,
auteur du livre Le Monde comme si (� Nationalisme et d�rive identitaire
en Bretagne �), le jeudi 12 juin � 20 heures � la cit� Allende
(Lorient) : dans leur esprit, cette conf�rence pouvait enrichir la r�flexion
de nombreux citoyens, en relation avec l�actualit� de la d�centralisation et
de l�Europe des r�gions.
En raison des provocations de l�association � Bemdez �
de Vannes, qui appelait � � un rassemblement d'information sur les revendications
bretonnes, le jeudi 12 juin � 19 h 30, devant la cit� Allende �, contre
la conf�rence, elles ont d�cid� que cette conf�rence se tiendrait plus tard.
L�association � Bemdez � (qui est en relation �troite
avec le mouvement s�paratiste Emgann) a d�cid� de provoquer une situation de
confrontation, du type des incidents violents qu�Emgann et d�autres ont d�j�
cr��s au tribunal de Lorient, en pr�sence du pr�sident de l�association � Bemdez �
qui soutenait son adh�rent jug� au titre de � Stourm Ar Brezhoneg �
(le 16 mai 2003). De m�me, le 12 avril 2003 � Pontivy, Emgann avait agress�
Fa�ch Broudic, responsable des �missions en breton sur FR3, qui a port� plainte.
Nous n�avons pas pris la responsabilit� d�une telle situation d�affrontements
dont les cons�quences pouvaient �tre graves pour les participants � la conf�rence.
Confront�s � cette situation, alors m�me que l�association � Bemdez �
avait l�occasion de d�fendre ses opinions au cours du d�bat organis� sur la base
de la libre discussion, les organisateurs de la conf�rence se sont adress�s �
Monsieur le Pr�fet du Morbihan, et � Monsieur le Maire de Lorient, pour que les
libert�s d�mocratiques et r�publicaines soient garanties, et ils demandent � �tre
re�us par Monsieur le Sous-Pr�fet et Monsieur le Maire de Lorient, pour que la
s�curit� des acc�s aux r�unions soit garantie sur la voie publique.
����������� Nous nous adressons � toutes les organisations
du Morbihan se r�clamant de la d�mocratie, pour une prise de position publique
afin d�assurer les libert�s de r�union, de discussion et d�opinion.
D�l�gu�s D�partementaux de l��ducation Nationale (DDEN-56),
F�d�ration des Conseils de Parents d��l�ves (FCPE-56), Libre Pens�e du Morbihan,
Ligue de l�Enseignement 56 (F�d�ration des �uvres La�ques), Association Lanesterienne
d�Initiative D�mocratique (ALID), Attac-56, Collectif 56 pour la R�publique
une et indivisible
3. Menaces de Bemdez contre les sites qui ont reproduit
la lettre des organisateurs
From: Utilisateur1 <mailto:jean-yves.deleon@wanadoo.fr>�
To: info@laicite-republique.org
; bretagne@sprechgesang.net
Cc: Stephane Julien <mailto:stephane.julien@snuipp.fr>�
Sent: Tuesday,
August 12, 2003 10:56 PM
Subject: conf�rence de Fran�oise Morvan
Mesdames, Messieurs,
�
Vous avez fait para�tre un article contenant des propos mensongers
et diffamatoires sur l'association Bemdez.Il est clair que nous ne pouvons admettre
que soit dit n'importe quoi � notre sujet.Afin de classer au plus vite cette
affaire et d'arranger chacune des parties concern�es, nous vous demandons une
derni�re fois de bien vouloir retirer cet odieux communiqu�de vos sites internets
respectifs (http:\\www.laicite-republique.org
<http://www.laicite-republique.org>�
et www.bretagne.sprechgesang.net <http://www.bretagne.sprechgesang.net> ).
Dans le cas contraire, nous devrons dans les jours � venir
porter l'affaire en justice.
Enfin, des membres d'ATTAC 56 et du SNUIPP nous ont contact�
quant � l'implication de leur organisation dans la conf�rence de Fran�oise Morvan
qui devait avoir lieu � Lorient.
Une personne membre d'ATTAC vient de donner sa d�mission
et un jeune couple membre du syndicat SNUIPP appara�t tr�s "remont�"
contre les responsables qui ont pris la d�cision de soutenir cette conf�rence.
S'il est vrai que le porte-parole et le webmestre de "Ensemble
pour le SNUipp" ont d�cid� de retirer ce communiqu� de leur site internet,
ils ont cru bon de rajouter une couche de provocation sur le site www.laicite-republique.org
dans le n�9 du bulletin La�cit�-info : nous doutons que de telles mani�res plaisent
aux membres des organisations officiellement � l'origine de la conf�rence ou
signataires du communiqu� incrimin�.A moins que le probl�me soit proprement
r�gl�, il est primordial que les adh�rent-e-s de ce collectif soient inform�s
sur de telles d�rives. Nous nous proposons d'effectuer ce travail d'information
avant la fin de cette semaine en commen�ant par avertir les adh�rents des organisations
concern�es :
Libre Pens�e du Morbihan, D�l�gu�s D�partementaux de l'Education
Nationale,
F�d�ration des Conseils des Parents d'El�ves du Morbihan,
Ligue de l'Enseignement
du Morbihan ( F�d�ration des Oeuvres La�ques ), Attac-56,
Collectif 56 pour une
R�publique une et indivisible, Syndicat National Unitaire
des Instituteurs, Professeurs des �coles et PEGC...
En vous remerciant � l'avance de votre compr�hension, nous
vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l'assurance de nos meilleurs
sentiments.
�
Pour Bemdez, le pr�sident,
Bertrand Del�on.
4. Demande d�informations � Bemdez
Monsieur,
En r�ponse � votre demande de censurer notre site, nous vous
serions oblig�s de nous indiquer en quoi consistent les propos mensongers et
diffamatoires que nous sommes accus�s d'avoir publi�s sur l'association Bemdez.
Nous souhaiterions par ailleurs savoir pourquoi, si ces propos
�taient mensongers et diffamatoires, pourquoi vous ne vous en prenez pas aux
associations signataires qui nous assurent avoir la preuve de l'exactitude du
communiqu� diffus�.
Les menaces et tentatives d'intimidation ne sont pas acceptables.
Soucieux de d�fendre le droit � la libre information et la
libert� d'expression, nous attendons votre argumentation pour prendre une d�cision
quelle qu'elle soit.
Sprechgesang
5. R�ponse de Bertrand Del�on, pr�sident de Bemdez, via
Jean-Yves Del�on
----- Original Message -----
From: Utilisateur1 <mailto:jean-yves.deleon@wanadoo.fr>�
To: bretagne@sprechgesang.net
; info@laicite-republique.org ; Stephane
Julien <mailto:stephane.julien@snuipp.fr>�
Sent: Wednesday, August 13, 2003 6:30 PM
Subject: Re: conf�rence de Fran�oise Morvan
Messieurs,
�
Afin de r�pondre � vos interrogations, veuillez trouver ci-dessous
point par point
le caract�re diffamatoire ou mensonger des propos contenus
dans ce communiqu�
(� partir du texte "allong�" sur le site www.laicite-republique.org
dans le n�9 du bulletin La�cit�-info) :"cette mutilation, nous l'esp�rons
provisoire, de nos publications, ne constitue en rien une approbation du point
de vue de gens dont les m�thodes parlent d'elles-m�mes" : ces m�thodes
sont celles de la R�publique en laquelle la justice est de mani�re officielle
la m�me pour tous.
"En raison des provocations de l'association Bemdez...
" : une distribution de tracts informatifs dans la rue n'est pas une provocation.
L'amalgame en est une. Nous avions bien communiqu� que la conf�rence devait
avoir lieu. Notre but n'�tait pas d'emp�cher son d�roulement mais d'expliquer
pacifiquement les graves confusions que Madame Fran�oise Morvan a, selon nous,
pour habitude de faire.
"L'association Bemdez qui est en relation �troite avec
le mouvement s�paratiste Emgann a d�cid� deprovoquer une situation de confrontation"
: Bemdez n'a pas de liens avec le "mouvement s�paratiste Emgann" et
tout autre mouvement politique. Certes, le nom de Bemdez a �t� vu dans des collectifs
o� Emgann comme Attac ou encore la Conf�d�ration Paysanne (� titre d'exemples)
�taient pr�sents, cela n'implique pas pour autant l'association dans des "relations
�troites" avec ces derniers. Cette mention a pour unique but de politiser
et d'�tiqueter � tort notre association. Quant � la "situation de confrontation",elle
est tout � fait imaginaire et contraire � nos principes,
" du type des incidents violents qu'Emgann et d'autres
ont d�j� cr�� au tribunal de Lorient, en pr�sence du pr�sident de l'association...."
: effectivement des membres de notre association et moi-m�me �taient pr�sents
� l'audience mentionn�e. Nous affirmons qu'il n'y a eu aucun incident violent
de la part des personnes assistant � l'audience. Le pr�sident de salle a demand�
q'un individu pr�sent (non membre
de notre association) soit expuls� pour avoir brandi une
affiche � "caract�re politique" pendant la s�ance. L'audience avait
donc �t� suspendue et la personne, expuls�e par la police, n'a pas montr� une
quelconque attitude violente.
"qui soutenait son adh�rent jug� au titre de "Stourm
ar Brezhoneg" : voil� une pr�cision qui n'�tait pas dans la premi�re mouture
du communiqu�
"de m�me, le 12 avril 2003 � Pontivy, Emgann avait agress�
Fa�ch Broudic..." : encore une fois, tentativede faire l'amalgame. Nous
ne sommes pas Emgann. En outre, il n'appartient pas aux auteurs du communiqu�
d'estimer � une agression cet �v�nement mais bien � la justice. D'apr�s ce que
j'ai pu lire dans la presse, il s'agissait d'un entartage (pas vraiment violent
quand m�me).
"nous n'avons pas pris la responsabilit� d'une telle
situation d'affrontements dont les cons�quences pouvaient �tre graves pour les
participants � la conf�rence" : c'est affirmer que nous sommes des individus
dangereux.
"l'association Bemdez avait l'occasion de d�fendre ses
opinions au cours du d�bat organis� sur la base de la libre discussion..."
: � plusieurs reprises, nous avons tent� d'�tre diplomates en prenant part �
ces conf�rences, � celles de la Libre Pens�e (d�bats publics en 29, assises
56 etc.), afin de conna�tre le pourquoi de tant de mauvaise foi et d'avoir en
vain un temps de parole pour mettre au clair
les accusations port�es sur l'actuel mouvement breton et
ses acteurs. Voil� pourquoi, nous avons pr�f�r� informer par tracts � l'ext�rieur
du lieu o� se tenait la conf�rence.
Les personnes � l'origine du communiqu�, les associations
signataires, ainsi que celles que le reproduisent ou diffusent sont attaquables.
Jusque l�, le communiqu� en question n'�tant pas sign� (un contact n'est pas
une signature) ce sont avant tout les "diffuseurs" qui doivent v�rifier
leurs sources selon la Loi fran�aise. Croyez que si nous portons l'affaire en
justice, les auteurs de cette publication seront rapidement concern�s. Nous
ne manquerons pas de prendre contact avec les h�bergeurs des sites afin de conna�tre
leur avis sur une suppression �ventuelle.
Il ne s'agit pas d'une demande de censurer vos sites mais
de retrait de contenus qui nous sont pr�judiciables.
Croyez en notre sinc�rit�,
�
Pour Bemdez, le Pr�sident,
Bertrand Del�on.
ANNEXES
Annexe 1
http://www.rezoweb.com/forum/ville/ccccc/384.shtml
Publication de Bemdez : rassemblement devant la conf�rence
du 12 juin 2003
lundi 18 Ao�t 2003. Bonsoir.
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Concarneau, la ville bleue vous accueille
avec plaisir
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Forum Contributions citoyennes concarnoises
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Modification: 26/1/2002
Cr�ation: 5/10/2001
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Id�es, dol�ances et opinions sur des sujets en rapport avec
Concarneau et la r�gion.
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F.M � Lorient
Envoi de bemdez
le 08 Juin 2003 15:31:36:
A Vannes, le samedi 7 juin 2003
Kevredigezh / Association BEMDEZ
C Ti ar c�hevredigezhio� / Maison des associations
6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56000 GWENED / VANNES � ( 02 97 46 59 42 / � 06 11 51 43 15
Bonjour,
VEUILLEZ TROUVER CI-DESSOUS UN COMMUNIQU� :
L�association Bemdez, dont les buts sont de promouvoir la culture bretonne
et d�fendre la l�gitimit� de son d�veloppement, organise un rassemblement
d�information sur les revendications bretonnes, le jeudi 12 juin � 19
h. 30, devant la cit� Allende � Lorient.
Ce m�me jour, Fran�oise Morvan, autoproclam�e "linguiste",
"universitaire" et "historienne", fera �tape � Lorient
pour une nouvelle conf�rence de son tour de Bretagne propagandiste intitul�
" Nationalisme et d�rive identitaire en Bretagne ".
A l�appel de la Libre Pens�e du Morbihan, les D�l�gu�s D�partementaux
de l�Education Nationale, la F�d�ration des Conseils des Parents d�El�ves
du Morbihan, la Ligue de l�Enseignement du Morbihan (F�d�ration des
�uvres La�ques), Attac-56, ou encore le Collectif pour une R�publique
une et indivisible, ce n�est en fait qu�une poign�e d�int�gristes de
la pens�e unique, infiltr�e dans ces organisations. Leur pr�occupation
est de proc�der � d�odieux amalgames consistant � d�montrer l�aberration
suivante : la d�fense du breton rime avec collaboration nazie et les
d�fenseurs de cette m�me langue ont imagin� une " nouvelle langue
ethniquement pure " sans lien avec le breton populaire.
A plusieurs reprises, nous avons tent� d��tre diplomate en prenant part
� ces conf�rences, � celles de la Libre Pens�e (d�bats publics, assises
56 etc.), afin de conna�tre le pourquoi de tant de mauvaise foi et d�avoir
en vain un temps de parole pour mettre au clair les accusations port�es
sur l�actuel mouvement breton.
Vous qui participerez � cette conf�rence, sachez au moins ceci :
* Un r�cent rapport des Renseignements G�n�raux, rendu public, d�montre
que la Libre Pens�e est infiltr�e dans de tr�s nombreux mouvements (ce
n�est pas une surprise si Force Ouvri�re s�attaque sans vergogne aux
�coles Diwan) o� elle tente de transmettre sa haine de tout ce qui porte
atteinte selon eux � la la�cit� et l�unicit� de la R�publique, en fait
� " un �tat, un peuple, une langue, une pens�e, un pouvoir ".
* La langue bretonne parl�e par les "n�o-bretonnants" n�est
pas artificielle. Le niveau de langue est diff�rent entre les individus
ayant appris ou non le breton. Les n�ologismes utilis�s sont beaucoup
moins nombreux qu�en fran�ais.
* Personne ne doit nier que des militants bretons ont collabor� pendant
la seconde guerre mondiale, pas plus que personne ne doit les excuser.
En revanche, il faut savoir que des Bretons ont continu� � d�fendre
les revendications bretonnes dans les p�riodes difficiles de notre histoire,
parmi eux les R�sistants. Par ailleurs, il est sage de diff�rencier
la vie et les �uvres de tout individu. Pourquoi la Libre Pens�e ne r�clame
pas que soient connues les doctrines antis�mites modernes initi�es par
des piliers de la R�publique Fran�aise que sont Jules Ferry ou Ernest
Renan ? Que dire en outre des textes racistes de Louis-Ferdinand C�line,
enseign�s au bac ? Pourquoi les "Libres Penseurs" ne s�organisent
pas pour d�baptiser les rues et b�timents d�di�s � Fran�ois Mitterrand,
d�cor� de la Francisque, ancien fonctionnaire de Vichy ?
En ces p�riodes de gr�ves, nous tenons � rappeler notre solidarit� envers
les gr�vistes en les mettant en garde des d�rives entendues �a et l�
contre la notion de d�centralisation. La d�centralisation n�est pas
forc�ment celle de Raffarin. Emp�chons la r�cup�ration des mouvements
sociaux par des nationalistes fran�ais qui salissent la la�cit�. Si
l��galit� des chances de chacun est menac�e, l��quit� n�a jamais �t�
acquise non plus. L�Etat concentre d�ailleurs une grande part des richesses
en Ile-de-France.
Pour Bemdez, le pr�sident,
Bertrand Del�on.
Meilleures salutations.
R�ponses:
�
Re: F.M � Lorient bemdez
17/08/2003 (0)
|
Annexe 1 bis
http://www.rezoweb.com/forum/ville/ccccc/344.shtml
Publication de Bemdez : suite
mardi 19 Ao�t 2003. Bonne matin�e.
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Concarneau, la ville bleue vous accueille
avec plaisir
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Recherche dans le forum �
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Forum Contributions citoyennes concarnoises
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Modification: 26/1/2002
Cr�ation: 5/10/2001
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Id�es, dol�ances et opinions sur des sujets en rapport avec
Concarneau et la r�gion.
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Re: F.M � Lorient
Envoi de bemdez
le 17 Aout 2003 16:16:44:
R�ponse �: F.M � Lorient
envoi de bemdez le 08 Juin 2003 15:31:36:
Bonjour,
Suite � l'annulation de la conf�rence de Fran�oise Morvan, qui devait
se tenir le jeudi 12 juin
2003 � Lorient, les sites suivants font circuler un article contenant
des propos mensongers
et diffamatoires sur l'association Bemdez : http:\\www.laicite-republique.org
dans le n�9 du bulletin
La�cit�-info ; http:\\www.bretagne.sprechgesang.net.
Il est clair que nous ne pouvons admettre que soit dit n'importe quoi
� notre sujet.
Afin de classer au plus vite cette affaire et d'arranger chacune des
parties concern�es,
nous avons demand� � mainte reprises l'accord des responsables de ces
sites pour que cet
odieux communiqu� y soit retir�.
Par la suite, des membres d'ATTAC 56 et du SNUipp nous ont contact�
quant � l'implication
de leur organisation dans la tenue de la conf�rence de Fran�oise Morvan.
En cons�quence de cet �change d'information, une personne membre d'ATTAC
vient d'y
donner sa d�mission et un jeune couple membre du syndicat SNUipp appara�t
tr�s "remont�"
contre les responsables qui ont pris la d�cision de soutenir ou d'organiser
cette conf�rence.
S'il est vrai que le porte-parole et le webmestre de "Ensemble
pour le SNUipp" ont d�cid�
de retirer ce communiqu� de leur site internet, ils ont cru bon d'ajouter
quelques lignes � la provocation
sur le site www.laicite-republique.org : nous doutons que de telles
mani�res plaisent aux membres
des organisations officiellement � l'origine de la conf�rence ou signataires
du communiqu� incrimin�.
A moins que le probl�me ne soit proprement r�gl�, il est primordial
que les adh�rent-e-s des organisations
membres de ce collectif soient inform�s sur de telles d�rives.
Nous nous proposons d'effectuer ce travail d'information et appelons
par ailleurs chacun de vous
� faire de m�me aupr�s de vos proches, vos connaissances, vos amis ou
encore vos coll�gues
adh�rant aux organisations concern�es :
Libre Pens�e du Morbihan,
D�l�gu�s D�partementaux de l'Education Nationale (DDEN),
F�d�ration des Conseils des Parents d'El�ves du Morbihan (FCPE),
Ligue de l'Enseignement du Morbihan ( F�d�ration des Oeuvres La�ques
),
Attac-56,
Collectif 56 pour une R�publique une et indivisible,
Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des �coles
et PEGC (SNUipp)...
Un r�cent rapport des Renseignements G�n�raux, rendu public (fin 2000),
d�montre que
la Libre Pens�e est infiltr�e dans de tr�s nombreux mouvements (ce n�est
pas une surprise
si Force Ouvri�re s�attaque sans vergogne aux �coles Diwan) o� elle
tente de transmettre sa
haine de tout ce qui porte atteinte selon elle � la la�cit� et l�unicit�
de la R�publique, en fait �
"un �tat, un peuple, une langue, une pens�e, un pouvoir ".
Cette nouvelle entreprise d�montre, s'il en est encore besoin, que nous
avons affaire � des
fanatiques de la pens�e unique.
Pr�cisions sur le communiqu� en question :
Veuillez trouver ci-dessous point par point le caract�re diffamatoire
ou mensonger des propos
contenus dans ce communiqu� (� partir du texte "allong�" sur
le site www.laicite-republique.org
dans le n�9 du bulletin La�cit�-info) :
"cette mutilation, nous l'esp�rons provisoire, de nos publications,
ne constitue en rien une approbation
du point de vue de gens dont les m�thodes parlent d'elles-m�mes"
: cette phrase ajout�e � leur communiqu�
par "Ensemble pour le SNUIPP" fait suite � notre avertissement
de porter l'affaire en justice si un arrangement
s'av�rait impossible. Les m�thodes incrimin�es sont donc celles de la
R�publique en laquelle la justice est
"officiellement" la m�me pour tous.
"En raison des provocations de l'association Bemdez... " :
une distribution de tracts informatifs dans la rue
n'est pas une provocation. L'amalgame en est une. Nous avions bien communiqu�
que
la conf�rence devait avoir lieu. Notre but n'�tait pas d'emp�cher son
d�roulement mais d'expliquer
pacifiquement les graves confusions que Madame Fran�oise Morvan a, selon
nous, pour habitude de faire.
"L'association Bemdez qui est en relation �troite avec le mouvement
s�paratiste Emgann a d�cid� de
provoquer une situation de confrontation" : Bemdez n'a pas de liens
avec le "mouvement s�paratiste
Emgann" et tout autre mouvement politique. Certes, le nom de Bemdez
a �t� vu dans des collectifs
o� Emgann comme Attac ou encore la Conf�d�ration Paysanne (� titre d'exemples)
�taient pr�sents,
cela n'implique pas pour autant l'association dans des "relations
�troites" avec ces derniers. Cette mention
a pour unique but de politiser et d'�tiqueter � tort notre association.
Quant � la "situation de confrontation",
elle est tout � fait imaginaire et contraire � nos principes. De nombreuses
personnes peuvent le t�moigner.
"du type des incidents violents qu'Emgann et d'autres ont d�j�
cr�� au tribunal de Lorient, en pr�sence
du pr�sident de l'association...." : effectivement des membres
de notre association �taient pr�sents
� l'audience mentionn�e. Nous affirmons qu'il n'y a eu aucun incident
violent de la part des personnes
assistant � l'audience. Le pr�sident de salle a demand� q'un individu
pr�sent (non membre de notre
association) soit expuls� pour avoir brandi une affiche � "caract�re
politique" pendant la s�ance. L'audience
avait donc �t� suspendue et la personne, expuls�e par la police, n'a
pas montr� une quelconque attitude
violente.
"qui soutenait son adh�rent jug� au titre de "Stourm ar Brezhoneg"
: voil� une pr�cision qui n'�tait pas dans
la premi�re mouture du communiqu�.
"de m�me, le 12 avril 2003 � Pontivy, Emgann avait agress� Fa�ch
Broudic..." : encore une fois, tentative
de faire l'amalgame. Nous ne sommes pas Emgann. En outre, il n'appartient
pas aux auteurs du com-
-muniqu� d'estimer � une agression cet �v�nement. Ainsi qu'il est soulign�
dans leur communiqu�,
M. Broudic a port� plainte, les auteurs semblent donc parler au nom
de la justice ! D'ailleurs, en sortant
quelque peu du d�bat, il s'agissait, d'apr�s ce que tout un chacun a
pu lire dans la presse, d'un entartage :
pas vraiment violent tout de m�me !
"nous n'avons pas pris la responsabilit� d'une telle situation
d'affrontements dont les cons�quences
pouvaient �tre graves pour les participants � la conf�rence" :
c'est affirmer que nous sommes des
individus dangereux.
"l'association Bemdez avait l'occasion de d�fendre ses opinions
au cours du d�bat organis� sur la base
de la libre discussion..." : � plusieurs reprises, nous avons tent�
d��tre diplomates en prenant part �
ces conf�rences, � celles de la Libre Pens�e (d�bats publics en 29,
assises 56 etc.), afin de
conna�tre le pourquoi de tant de mauvaise foi et d�avoir en vain un
temps de parole pour mettre au clair
les accusations port�es sur l�actuel mouvement breton et ses acteurs.
Voil� pourquoi, nous avons
pr�f�r� informer par tracts � l'ext�rieur du lieu o� se tenait la conf�rence.
Il ne s'agit pas de notre part d'une demande de censurer des sites,
encore moins de porter atteinte
� la libert� d'expression qui nous est ch�re, mais de retirer des contenus
erron�s qui nous sont
pr�judiciables.
Croyez en notre sinc�rit�,
Pour Bemdez, le Pr�sident,
Bertrand Del�on.
R�ponses:
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Annexe 2
http://www.bretons.be/info/news.asp?ID=21
D�claration de Ga�l Roblin (Emgann)
revendiquant la r�daction d�un communiqu� de l�ARB
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D�claration du prisonnier politique
breton Gael Roblin
Gael Roblin - 2/15/2002
Dans quelques semaines, j'entamerai ma troisi�me ann�e d'internement
l�gal. J'ai �t� incarc�r� en mai 2000 pour avoir particip� � la r�daction
d'un communiqu� frapp� du sigle de l'Arm�e R�volutionnaire Bretonne
d�mentant l'implication de cette organisation dans l'attentat de Qu�vert.
Le communiqu� n'avait
d'ailleurs pas la forme habituelle des �crits de l'ARB puisque nous
nous sommes substitu�s dans l'urgence � ceux qui sont charg�s de r�diger
les communiqu�s de cette organisation. Nous pensions en effet que la
proximit� des dates et lieux de ce dramatique �v�nement et d'autres
faits avec un �v�nement public organis� par le mouvement Emgann (Mouvement
de la Gauche Ind�pendantiste) prouvait que cet attentat (que j'ai par
ailleurs qualifi� d'injustifiable au nom d'Emgann) ne pouvait �maner
de l'ARB. Depuis mon incarc�ration, l'ARB a publi� plusieurs communiqu�s
et n'a pas reconnu sa participation � cet attentat.
Voil� donc le seul fait que l'on m'impute et que je revendique, avoir
tap� un texte. Cela prouve, j'en conviens, que j'ai de la sympathie
pour l'ARB, fait que je revendique et assume �galement depuis fort longtemps
et ce de fa�on publique. A l'issue des explications que je fournis depuis
deux ans au magistrat instructeur, il est parfaitement �tabli que je
n'ai pu prendre part � la commission d'attentats, pour autant ma remise
en libert� est syst�matiquement refus�e par les diff�rents organes de
justice. Il y a quelques jours, j'ai comparu avec deux autres camarades
en cour d'appel afin de faire valoir mes droits pour retrouver la libert�
et rentrer en Bretagne. Au cours de cette audience o� mon avocat a pu
� peine s'exprimer, la pr�sidente m'a propos� � mots � peine couverts
de m'assigner � r�sidence hors de Bretagne, ce que j'ai refus� car,
apr�s avoir du prouver mon innocence, j'estime ne pas avoir � prouver
mon degr� d'insertion sociale. De plus je refuse de m'acquitter du moindre
acte de g�nuflexion id�ologique devant les repr�sentants d'une justice
qui a justifi� pendant deux ans et de mani�re officielle mon incarc�ration
en raison de mon "engagement affirm�" et de mon appartenance
� un mouvement ind�pendantiste public (Emgann). Cette audience �tant
publique, chacun a pu lors du rappel des faits par un magistrat constater
qu'il n'y avait aucun �l�ment m'impliquant dans la commission ou la
pr�paration d'attentats.
J'ai appris mon maintien en d�tention par voie de presse. J'ai �galement
�t� inform� que l'actuelle ministre de la justice avait exerc� des pressions
en public pendant le d�lib�r� de la cour d'appel afin de justifier une
incarc�ration prolong�e. La cour d'appel dans son arr�t a cette fois
justifi� mon maintien en d�tention de fa�on officielle "en raison
de l'attitude et de la personnalit� de Monsieur Roblin". Je
trouve cette phrase particuli�rement �loquente, elle d�montre � quel
point on nage en plein arbitraire. En clair, la cour d'appel me reproche
d'�tre et de rester ind�pendantiste. Il faut vraiment que la justice
fran�aise redoute l'affirmation du fait national breton pour invoquer
noir sur blanc ce genre de motifs dignes d'un tribunal turc.
D'ailleurs, le parall�le avec les m�thodes de l'Etat turc ne s'arr�te
pas l�, puisque, dans le m�me arr�t, la cour parle des activit�s de
l'ARB en ces termes: "un mouvement terrroriste qui sous couvert
d'id�ologie nationaliste (...) perp�tue des attentats dans l'Ouest de
la France (sic!)". Appr�cions ici la figure de style de la cour
qui se contorsionne pour ne pas prononcer le mot "Bretagne",
ce genre de pratiques path�tiques a cours dans les tribunaux fascistes
d'Ankara ou d'Istanbul o� les juges turcs charg�s de r�primer les activit�s
du mouvement de lib�ration nationale du Kurdistan parlent de "hordes
s�ditieuses et criminelles agissant dans l'Est de la Turquie"!
Je suppose que Madame Lebranchu appr�ciera ce parall�le.
Depuis bient�t trois ans, la solidarit� bretonne n'a pas fait d�faut
aux militants ind�pendantistes incarc�r�s en France. Depuis quelques
semaines, ce mouvement s'est �largi, puisque des �lus, des intellectuels,
des universitaires, peu suspects de complaisance � l'�gard du mouvement
ind�pendantiste, ont lanc� un appel � une justice �gale pour tous en
r�clamant la mise en libert� des huit militants ind�pendantistes bretons.
Il convient ici de saluer cette initiative courageuse ainsi que la t�nacit�
des collectifs de soutien. J'esp�re que les quelques informations de
ce texte les conforteront dans leurs d�marches et �claireront les plus
dubitatifs sur le caract�re �minemment politique de nos incarc�rations.
Pour ma part, je ne crois pas que l'on puisse esp�rer une justice �gale
pour des militants ayant l'outrecuidance d'�tre ind�pendantistes et
de ne pas condamner la violence, emprisonn�s par un Etat refusant de
reconna�tre l'existence du peuple breton.
Je ne crois pas qu'un Etat o� des magistrats peuvent maintenir quelqu'un
deux ans en d�tention pour avoir tap� un texte tout en invoquant "sa
personnalit� et son attitude" soit un Etat o� une justice �gale
soit � l'ordre du jour. Ce qui est � l'ordre du jour, c'est la r�pression
contre les dissidents et la r�sistance, et surtout pas la justice ou
une solution politique en Bretagne puisque, rappelons-le, le fait que
huit militants ind�pendantistes soient incarc�r�s en France est la manifestation
de la persistance d'un revendication nationale en Bretagne. Rappelons
que notre langue n'a toujours pas de statut officiel malgr� les r�vendications
d�mocratiques allant dans ce sens, notre pays ne b�n�ficie pas de l'unit�
territoriale lui garantissant ainsi l'exercice du droit � l'autod�termination
dans son cadre historique alors que des centaines d'�lus de toutes tendances
se sont positionn�s en sa faveur ces derni�res semaines, les travailleurs
bretons n'ont absolument aucun outil pour faire face � la mondialisation
lib�rale comme l'ont rappel� les r�cents licenciements de masse dans
le Tr�gor et dans le pays de Rennes, tout ceci malgr� les belles promesses
des uns et des autres dans ces domaines. Ma situation et celle du peuple
breton me renforcent dans mes convictions ind�pendantistes.
C'est donc plus que jamais convaincu de la justesse du combat ind�pendantiste
que je m'appr�te � entamer ma troisi�me ann�e d'incarc�ration "provisoire",
sans qu'aucun proc�s ne se profile � l'horizon de fa�on certaine. Je
con�ois fort bien qu'un proc�s en l'�tat actuel de mon dossier d'instruction
serait g�nant pour Madame Lebranchu tout comme serait g�nant mon retour
en Bretagne en pleine p�riode �lectorale, car je pourrais dans l'une
ou l'autre de ces perspectives r�affirmer la pertinence du combat ind�pendantiste
et expliquer aux �lecteurs de Madame Lebranchu que l'on ne m'a JAMAIS
interrog� sur des �l�ments m'impliquant dans la commission d'attentats
alors que j'ai �t� pendant des mois pr�sent� comme le coupable id�al
et ce jusque dans l'enceinte de l'assembl�e nationale fran�aise.
le 8 avril 2002.
Ga�l Roblin, prisonnier politique breton,
273196 1-121
42, rue de la Sant�
75674 PARIS CEDEX 14
(france)
|
Annexe 2 bis
http://www.chez.com/carb/communi/28_11.htm
Echange prisonniers contre dynamite ?
Explosifs de Pl�vin restitu�s : des prisonniers politiques bretons doivent �tre
lib�r�s
Des explosifs du stock de Pl�vin viennent d��tre
restitu�s par l�A.R.B. Ce fait est confirm�
par la police fran�aise.
La Coordination Anti-R�pressive de Bretagne exige
la lib�ration des quatre militants bretons d�tenus dans l�affaire de Pl�vin :
Denez RIOU1,
Arnaud VANNIER2,
Alain SOLE3
et G�rard BERNARD4.
Ces deux derniers connaissent de tr�s graves probl�mes
de sant� (G�rard BERNARD
est, par ailleurs, en gr�ve de la faim depuis le 1er novembre :
il a perdu, � son 28�me jour de gr�ve de la faim, 12 kilos).
Aujourd�hui 28 novembre, Pascal LAIZE5
a, lui aussi, commenc� une gr�ve de la faim. Compte tenu de son �tat de sant�,
la Coordination r�clame �galement sa mise en libert�.
Pour la Coordination Anti-R�pressive de Bretagne,
le porte parole, Claude Le Duigou
le 28 novembre 2000.
1 et 3 : emprisonn�s depuis d�but octobre 1999
3 : emprisonn� depuis mi-d�cembre 1999
4 : emprisonn� depuis mi-novembre 1999
5 : emprisonn� depuis d�but mai 2000
Annexe 3
http://www.rezoweb.com/forum/ville/ccccc/160.shtml
Bemdez, Emgann, et Jo�lle Aubron
lundi 18 Ao�t 2003. Salut les couches-tard.
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Concarneau, la ville bleue vous accueille
avec plaisir
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Forum Contributions citoyennes concarnoises
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Modification: 26/1/2002
Cr�ation: 5/10/2001
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Id�es, dol�ances et opinions sur des sujets en rapport
avec Concarneau et la r�gion.
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Association pour la marche
des Libert�s Bretonnes.
Envoi
de Gwenn le 13 Juillet 2002 13:47:58:
Salut � vous,
Voici la Charte de la Marche ainsi que d'autres informations.
Pour signer, allez sur le site (www.marchedeslibertesbretonnes.com).
Si vous connaissez d'autres personnes int�ress�es, faites tourner.
Association pour la marche des Libert�s Bretonnes.
Buts :
L�association � marche des Libert�s Bretonnes � a �t� fond�e
le 24 mai 2002 par des acteurs du monde associatif engag�s dans
diff�rents terrains de luttes en Bretagne.
Elle n�est li�e � aucun parti politique, confession et doctrine
religieuses, et groupement religieux.
L�association a pour buts de rassembler au moins une fois dans
l�ann�e les organisations et individus qui d�fendent en Bretagne
des causes �cologiques, sociales, culturelles, identitaires
ou li�es � l�am�nagement du territoire, par une marche festive
o� l�ensemble des revendications d�mocratiques actuelles est
symbolis�.
Pour ce faire, l�association pour la � marche des Libert�s Bretonnes
� appelle � la cr�ation d�un collectif de soutien, distinct
de son fonctionnement, afin que chaque organisation (association,
parti politique�) ou individu soit officiellement repr�sent�
le jour de l��v�nement.
L�adh�sion et la participation � � la marche des Libert�s Bretonnes
� sont gratuites. Toute association, tout parti, syndicat, ou
individu souhaitant �tre repr�sent� � la �marche des Libert�s
Bretonnes � doit accepter les principes fondateurs mentionn�s
ci-dessus et les points de fonctionnement suivants :
Organisation :
1/ l�association pour la Marche des Libert�s bretonnes propose
un parcours articul� sur un choix de sites symbolisant les revendications
propos�es par les intervenants avant la date de l��v�nement.
2/ lors de chaque �tape ainsi marqu�e, est effectu�e une op�ration
figurant une revendication pr�cise, pr�alablement d�finie et
accept�e par l�association.
3/ chaque action se doit d��tre symbolique, pacifique, sans
d�t�rioration de biens publics ou priv�s, et respectueuse de
l�environnement.
4/ Les prises de parole doivent �tre pr�alablement propos�es
�
�l�Association pour la marche des Libert�s bretonnes �. Afin
d��viter tout entrisme ou r�cup�ration politique, ces prises
de parole s�effectuent uniquement par des repr�sentants d�associations
et des personnes suffisamment repr�sentatives d�une des probl�matiques
soumises � l�association fondatrice.
5/ les drapeaux et banderoles de toutes les organisations participantes
sont accept�s. Les slogans oraux ou �crits doivent respecter
l�unit� donc avoir trait aux mots d�ordre mentionn�s plus bas.
Les slogans racistes, antis�mites, ainsi que tous ceux visant
� perturber le bon fonctionnement de l��v�nement sont bannis.
Tout �l�ment ou groupe perturbateur sera exclu du cort�ge. En
cas de d�bordement, l�association fera appel au service d�ordre
constitu� pour le bon d�roulement de la journ�e.
6/ � L�association pour la marche des Libert�s Bretonnes � se
veut respectueuse des diff�rences de chacun. Chaque organisation
et individu pr�sents dans la manifestation s�engagent dans ce
sens. � L�Association pour la marche des Libert�s Bretonnes
� d�finit les d�passements aux mots d�ordre de la manifestation
et au fonctionnement d�fini par la pr�sente charte. Les repr�sentants
des organisations participantes
peuvent s�y opposer. Dans ce cas, les d�cisions sont prises
� la
majorit�.
7/ le rassemblement est festif et non belliqueux. Chacun-e est
convi�-e � apporter la bonne humeur : ce sont les participants
qui donnent l�intensit� de l��v�nement. Plateaux, chars, d�guisements,
instruments de musique et tout autre �l�ment ajoutant � l�esprit
de la f�te sont les bienvenus.
8/ Dans ce type d��v�nement, la s�curit� est l�affaire de tous
car il s�agit d�une manifestation de fait. Les responsabilit�s
en cas d�incident quel qu�il soit sont d�finies selon la loi
en vigueur, applicable aux manifestations publiques spontan�es.
Les associations, mouvements et partis, sont responsables de
leurs adh�rents.
L�unit� des revendications :
L�union des engagements � citoyens � des formations participantes
est un levier face � un �tat �loign� de nos pr�occupations.
La Bretagne (5 d�partements) repr�sente un ensemble humain,
historique, �conomique et naturel � connaissant ses propres
probl�matiques en plus de celles que l�on retrouve ailleurs,
parfois d�velopp�es diff�remment � facilement identifiable pour
poser des revendications utiles � d�autres r�gions et pays de
l�hexagone ou de l�Europe.
Cette marche est l��lan d�une prise de responsabilit� commune
de l��volution de notre soci�t�. Elle vise ainsi � mettre en
valeur celles et ceux qui �uvrent et qui proposent des solutions
pour l�avenir de tous.
Les causes d�fendues par les Breton-ne-s sont autant de mots
d�ordre pour cette journ�e :
- environnement (lutte contre le nucl�aire civil et militaire,
contre la pollution de l�eau des rivi�res, pour le d�veloppement
des �nergies propres et renouvelables, contre les mar�es noires,
pour faire co�ncider d�fense des milieux maritimes et activit�s
des professionnels de la mer, contre la destruction du littoral,
pour la d�fense du bocage, contre les OGM, pour la d�fense de
l�agriculture biologique, contre la multiplication des � sites
poubelles �, etc�)
- social (une �co. au service de l�homme et non du capital,
un service public europ�en adapt� aux "r�gions", soutien
aux assoc. qui luttent contre le ch�mage et l�emploi pr�caire,
d�noncer les cons�quences du centralisme de l��tat sur l�emploi
en Bretagne, vivre et travailler au pays, la Bretagne contre
la mondialisation, meilleure r�partition des richesses entre
les individus mais aussi entre les pays de l�hexagone, un toit
pour tous, homog�n�it� des salaires, �galit� hommes-femmes,
reconnaissance l�gale de toutes les personnes vivant en Bretagne,
protection des acquis sociaux gagn�s par les travailleurs, d�fense
de la p�che, all�gement des contraintes impos�es aux petits
exploitants agricoles, application des trait�s internationaux
concernant les Droits de l�Homme, d�fense du commerce de proximit�,
r��valuation des fili�res techniques et des emplois qui y sont
li�s, etc)
- culture (reconnaissance officielle de la langue bretonne et
du gallo, enseignement du breton propos� dans toutes les �coles
de Bretagne, enseignement de l�Histoire de Bretagne, en finir
avec l�accaparement du budget de l�Etat allou� � la culture
par l�Ile-de-France, inventaire et mise en valeur du patrimoine
de nos communes comme il se fait ailleurs en Europe, faciliter
l�acc�s aux lieux d�expressions culturelles par des tarifs non-prohibitifs,
lieux de r�p�titions pour les groupes musicaux, d�veloppement
des locaux associatifs, reconnaissance du travail des assoc.,
aide aux formations artistiques bretonnes, une �quipe de foot
bretonne, d�veloppement des �changes culturelles entre les diff�rentes
cultures repr�sent�es en Bretagne, reconnaissance du travail
associatif, service public audiovisuel en breton et mise en
place de cr�neaux horaires pour le gallo, etc.)
- am�nagement du territoire (doter la Bretagne de pouvoirs permettant
d�appr�hender elle-m�me les probl�mes de sa soci�t�, r�seau
autoroutier � penser sur une longue �ch�ance, repenser le r�seau
ferroviaire v�tuste et inefficace, politique de transports en
commun dans les villes, structures portuaires adapt�es � la
relance d�une activit� maritime de cabotage, repenser le remembrement
contre le d�membrement, �quilibre des pouvoirs politiques et
�conomiques entre les 3 grandes villes de Bretagne, faciliter
l�installation de services et d�entreprises en Centre-Bretagne,
pr�server la gratuit� des axes routiers bretons, d�senclavement
planifi� du Centre-Bretagne, axes d��changes maritimes � d�velopper
au sein de l�arc atlantique, etc.)
Le parcours envisag� est le suivant :
Action � Carnac le vendredi 13 septembre au soir.
Samedi 14 septembre : d�part � St Av� (Sant Teve) : parler des
pbs de l�eau (destruction du bassin versant de Kermesquel par
la construction d�un v�lodrome) ; la ZUP de M�nimur et ses am�nagements
de luxe dont la population n�a pas acc�s ; le projet de la d�viation
de Vannes (aberration de la politique autorouti�re ; cons�quences
graves sur l�environnement) qui s�av�re caduc en 2010 (saturation
pr�vue) et le refus des autorit�s de penser � un projet global
r�visant la 4 voies n.165 ; gare de Vannes (imiter les d�mos
basques + poser le pb du r�seau breton et la politique de la
r�gion en ce domaine ==> financement de Rennes-Le Mans par
la r�gion Bretagne !) ; le bilinguisme dans la vie publique
(centre-ville) et Ti ar Vro Gwened � la mairie de Vannes, pr�fecture
(ensemble des revendications, d�p�t de grillages de Carnac symbolisant
des barreaux de prison, concert sauvage, revendications des
Ravers) ; minist�re de la mer (capitainerie du port de Vannes)
; action de sensibilisation sur le th�me de l�urbanisme et de
la sp�culation immobili�re (pourrait �tre une agence immobili�re.
Ex : Beneah-Chauvel, maire de Sarzeau et plus grand promoteur
du d�partement.
Possibilit� d�avoir les courriers qu�il envoie depuis plusieurs
ann�es pour forcer les habitants de Sarzeau � vendre) ; opposition
� l�enfouissement des d�chets � S�n� (choix du site ; voir avec
le collectif d�assoc. dont Bemdez fait partie et Fabrice).
Participation :
Un certain nombre de personnalit�s et d�organisations ont d�j�
rejoint le collectif pour la marche des Libert�s Bretonnes.
Si vous souhaitez vous aussi participer � l�organisation de
cette
journ�e, et soutenir ainsi la marche des Libert�s Bretonnes,
merci de nous renvoyer le coupon suivant :(sur le site internet)
Les participants
MENHIRS LIBRES
Association qui s'oppose � ce que les alignements de Carnac
soient le pr�texte d'une exploitation commerciale et touristique
du site.
www.menhirslibres.org
MUSEE ARCHIPEL BRETON (MAB)
Protection et promotion du site historique de St Aubin du Cormier
et M�zi�res sur Couesnon
http://www.multimania.com/saintaubin/
SINDIKAD LABOURERIEN BREIZH (SLB)
Syndicat des travailleurs bretons.
www.slb-bzh.org
CONFEDERATION MARITIME
Syndicat maritime
http://www.confederation-maritime.org
NE LAISSONS PAS FAIRE
Association de soutien aux prisonniers d'Action Direct.
AN DAOL GRENN
Association de d�fense et de promotion de la culture du peuple
breton sous toutes ses formes
REUZ ER VRO
Association vannetaise organisant des concerts avec de jeunes
groupes.
SWK
Association de promotion des deux langues bretonnes ("brezhoneg"
et "galo").
ARGAD YAOUANKIZ BREIZH
Mouvement de la jeunesse ind�pendantiste
BERTAEYN GALEIZZ
Association de promotion de la langue gall�se
www.bertaeyn-galeizz.com
Coordination Anti R�pressive de Bretagne (CARB)
Comit�s de soutien aux 7 prisonniers politiques bretons plac�s
en d�tention provisoire en r�gion parisienne depuis plus de
deux ans, pour 6 d'entres eux.
www.prizonidi.org
COLLECTIF DE FEMMES
pour le respect des Droits des enfants et des femmes
collectifdefemmes.free.fr
SKOAZELL VREIZH
Association venant en aide aux familles des prisonniers politiques
bretons.
www.skoazell-vreizh.org
BEMDEZ
Association vannetaise � but culturel.
EMGANN
Mouvement de la Gauche ind�pendantiste
www.emgann.org
Personnalit�s :
Jean Louis LE CUFF
Eug�ne RIGUIDEL
Alain MALLARDE
Jo�lle AUBRON
R�ponses:
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Annexe 4
http://euskadilibre.com/indexa04.html
Le pr�sident de Bemdez cit�
en Espagne
Cr�nicas de lo que estamos viviendo
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La nueva estrategia de ETA-Batasuna
Objetivo Francia: L'�tendard sanglant est lev�
17 de diciembre 2001 - N�mero 4
A ra�z de la introducci�n en Francia en junio de 2000 de
una nueva legislaci�n sobre presunci�n de inocencia, extremadamente garantista
los estrategas del terrorismo de ETA-Batasuna decidieron trasladar el
centro neur�lgico de su actividad a territorio franc�s, buscando as� evitar
el acoso a que los tienen sometidos las investigaciones del juez Baltasar
Garz�n...
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ETA ha decidido
instalar su cuartel general en Francia. Su apuesta es aprovechar
las distintas "sensibilidades" presentes en el gobierno
de la Izquierda plural y la legislaci�n francesa sobre
presunci�n de inocencia.
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Los estrategas de ETA-Batasuna
preparaban el �traslado� de la estructura legal a Iparralde, el Pa�s Vascofranc�s,
ya en la primavera pasada, antes de su debacle electoral en las elecciones
auton�micas vascas del 13 de mayo. Hab�an comprendido que su vital estructura
legal ten�a los d�as contados en Espa�a por la implacable labor de su
n�mesis, el juez Baltasar Garz�n y pusieron en marcha la operaci�n
en la que, por primera vez, tendr�an mucho que decir los militantes independentistas
vascofranceses; de ellos, una vez puesto en marcha el proceso Batasuna,
con su ya cl�sico aparato de manipulaci�n estalinista e hipocres�a clerical,
s�lo una minor�a decidieron apostar por el terrorismo y unirse a ETA-Batasuna.
La raz�n principal aducida para una medida de tanto calado fue la entrada
en vigor en junio del 2000 de la nueva legislaci�n francesa sobre presunci�n
de inocencia, muy reforzada en sentido garantista y que en esas fechas
hab�a reducido ya el n�mero de presos vascos en Francia de 80 a 68. Tambi�n
estaba la esperanza de encontrar apoyos en el seno de la coalici�n de
la izquieda plural de Lionel Jospin y de gozar de un cierto grado
de tolerancia ante la inminencia de las elecciones francesas de 2002.
La decisi�n vino precedida por un an�lisis minucioso en el que habr�an
intervenido de forma decisiva los abogados espa�oles y franceses de la
organizaci�n terrorista. Concluyeron que, para la elite pol�tica francesa,
el Pa�s Vascofranc�s no iba a ser m�s importante que C�rcega; part�a de
la percepci�n de que Par�s hab�a aceptado la consolidaci�n de una organizaci�n
de Zona Gris (mafioso-terrorista) en la isla mediterr�nea y asumido una
cesi�n de facto del poder a los grupos terroristas. Tambi�n sopesaron
que el estado franc�s estaba menos preparado, como hab�a quedado demostrado
en C�rcega, para hacer frente al crimen organizado en general y al terrorismo
en particular y escenario a�n m�s favorable por la ya mencionada legislaci�n
sobre presunci�n de inocencia que dificulta mucho la detenci�n preventiva.
La tesis b�sica era, as� pues, que sus perspectivas de mantener en funcionamiento
la estructura, y sobre todo la parte financiera de su entramado, eran
mayores en Francia, sobre todo si jugaban con la necesidad de los dos
estados de ponerse de acuerdo para coordinar sus actuaciones y consegu�an
forzar a Par�s a aceptar su presencia en la escena pol�tica francesa.
Esfuerzos para captar a corsos y bretones
El traslado del capo de Gestoras, Juan Mar�a Olano a Francia, por
ejemplo, vino precedido de todo un trabajo para pasar a constituirse en
un elemento significativo en la pol�tica francesa. La campa�a, dise�ada
por un elemento rasputinesco del abertzalismo vascofranc�s, Pantxo
Belin, y por Xarlo Etxezarreta, que figura como director de
Kale Gorria, la publicaci�n sucesora de Ardi Beltza, buscaba crear una
especie de Gestoras Pro-Amnist�a del estado franc�s. Para ello se pusieron
en marcha iniciativas cara a formar una �unidad de acci�n� con los movimientos
terroristas de C�rcega y Breta�a que iniciaron ya en diciembre del 2000,
con una conferencia de prensa a la que asistieron Belin y el pintoresco
Koldo Gorostiaga, diputado europeo de ETA-Batasuna, Jean Marie Poli
por el Comit� Antirrepresivo corso y Bertrand Deleon por los bretones;
en esa conferencia, los vascos �que iban a sumir el costo fiinanciero
de la operaci�n- se enfadaron cuando Poli, conocido por sus actividades
gansteriles en C�rcega, reinvindic� fanfarronamente el asesinato del prefecto
Erignac como �un acto pol�tico y patri�tico�. Las actividades culminaron
en una manifestaci�n conjunta por el acercamiento de los presos vascos,
bretones y corsos en Par�s el 10 de junio; la inmensa mayor�a de los 3.000
manifestantes fueron tra�dos de Euskadi en autocares por Gestoras.
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Annexe 5
http://www.chez.com/carb/communi/17_12.htm
Action commune en conformit�
avec l�article pr�c�dent
Basques,
Bretons, Corses : unit� d'action pour le retour aux pays des prisonniers politiques
Le samedi 16 d�cembre 2000 a �t� une journ�e de lutte
en commun � Montroulez (Morlaix), Borgho (Pr�s de Bastia), Donibane-Lohizun
(St Jean-de-Luz) pour le regroupement des prisonniers politiques basques, bretons
et corses dans leurs pays respectifs.
400 manifestants � Montroulez (300 selon le T�l�gramme
et le Journal du Dimanche), 3000 � Donibane-Lohizun (source, observateurs locaux)
et 500 � Borgho (source, Journal du Dimanche) ont apport� leur soutien aux prisonniers
politiques.
A Paris, sur le parvis des Droits de l�Homme, une
action de propagande organis�e conjointement entre Basques, Bretons et Corses
a permis de fructueux contacts avec les passants.
A Montroulez, �taient pr�sentes des d�l�gations de
soutien venues d�Occitanie, de France (Dijon) et de Gent (Belgique). Les manifestants,
ont r�clam� la mise en libert� imm�diate des trois prisonniers politiques bretons :
Alain SOLE, Paskal LAIZE (en gr�ve de la faim depuis le 28 novembre) et G�rard
BERNARD.
La Coordination Anti-R�pressive de Bretagne a soulign�
que les dix prisonniers politiques bretons actuellement d�tenus et les cinq
autres personnes mises en examen (celles-ci ayant �t� incarc�r�es pour un temps
compris entre deux semaines et un an) ont d�j� effectu� un total de NEUF ann�es
de d�tention � provisoire �, et ceux en �tant � pr�sum�s innocents �.
Ils s�agit de pratiques abusives qui violent d�lib�r�ment la Convention Europ�enne
des Droits de l�Homme.
La Coordination d�nonce enfin le fichage A.D.N. qui est appliqu� � toutes les
personnes interpell�es, et parfois � leurs proches : ainsi, en d�cembre
1999, les brosses � dents de trois enfants (treize, onze et dix ans) ont �t�
saisies dans le Mor-Bihan et ont servi � l��tablissement de fiches A.D.N.
Pour la Coordination Anti-R�pressive
de Bretagne,
le porte parole, Claude
Le Duigou
le 17 d�cembre 2000.
Annexe 6
http://membres.lycos.fr/fabrysse/Peuples.html
Le pr�sident de Bemdez publie
dans le journal d�Emgann, � Combat Breton �
Soutien
aux peuples en lutte !
La notion de "peuple fran�ais" m'est toujours apparue comme une
vaste fumisterie. Elle a �t� invent�e par l'Etat fran�ais pour assoir sa domination
sur les peuples qu'il colonise.
Il y a encore 50 ans, on battait les enfants qui parlaient occitan � l'�cole
(notamment dans les Hautes-Pyr�n�es dont je suis originaire). Ces m�thodes dictatoriales
ont port� leurs fruits : pour une immense majorit� des enfants la langue maternelle
est devenue le fran�ais.
Toutefois, certains peuples continuent de lutter contre cet �tat de fait en
tentant de sauver leur culture (� commencer par leur langue). L'exemple le plus
connu est sans doute celui des basques, mais il n'est pas le seul.
Cette page leur est consacr�e, m�me si elle reste en construction permanente.
Vous trouverez dans cette page des textes politiques et d'autres d�crivant la
r�alit� de la vie de militants ind�pendantistes. La probl�matique, en Bretagne
comme au Pays Basque est la m�me ; la r�pression �tatique aussi. Tous ces textes
forment donc un tout.
D�CLARATION COMMUNE
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R�unis � Carhaix � l'occasion de la premi�re marche pour l'ind�pendance
de la Bretagne le 11 avril 1998, les repr�sentants du CROC (Courant
R�volutionnaire Occitan), du Front de Lib�ration de la Polyn�sie et
de EMGANN (Mouvement socialiste breton de lib�ration nationale) r�affirment
le droit inali�nable de leurs peuples respectifs � l'ind�pendance.
� cette occasion, nous rappelons � l'Etat fran�ais colonial qu'il a
paraph� la r�solution 15-14 des Nations Unies qui l'oblige � mettre
en place la proc�dure de d�colonisation sans retenir comme pr�texte
la situation dans laquelle se trouve le pays colonis� ; ainsi que la
r�solution 43-47 des Nations Unies (28.11.1988) affirmant que la d�cennie
1990-2000 serait la d�cennie de l'�radication totale du colonialisme.
Force est de constater qu'une fois de plus l'Etat fran�ais ne respecte
pas ses engagements et que cela nous renforce dans notre conviction
� lutter, et � lutter ensemble.
Vive la solidarit� internationale entre les peuples en lutte.
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CROC, FLP, Emgann.
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Il n'y a pas de probl�me basque en France, mais
bien un probl�me fran�ais en Pays Basque !
Voici un texte �crit en 1991, par la Commission Anti-r�pression H.T., au moment
du proc�s contre l'organisation r�volutionnaire basque Iparretarrak :
[SE REPORTER AU SITE INTERNET]
En ao�t 1998, j'ai pass� deux semaines
en Bretagne. J'y ai d�couvert une culture et encore une fois un peuple en lutte.
Voici deux textes issus de "COMBAT BRETON", le journal de l'organisation
Emgann :
LES DR�LES DE M�THODES DE LA POLICE FRAN�AISE EN BRETAGNE
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Une fois encore les circonstances, lors des r�centes interpellations
de jeunes militants d'Emgann. entendus au sujet de l'attentat de la
cit� judiciaire de Rennes, feront rappeler � celles et ceux qui veulent
bien l'entendre combien les m�thodes de la police s'apparentent a celles
des �tats totalitaires. Il semble en effet qu'il y ait d�j� d'importantes
similitudes lorsque la police interpelle de force (les "t�moins-accus�s"
n'ayant gu�re le choix) sans preuves de culpabilit� et sans indices
probants des personnes au m�pris de leur vie priv�e, en les enlevant
de tr�s bonne heure de leur domicile et ne se souciant pas du programme
de leur journ�e: n'oublions pas que l'un d'eux a manqu� l'examen du
C.A.P.E.S. ce jour-l� !
S'il est dommage que la majorit� des bretons semblent, par leur silence,
refuser de consid�rer ces pratiques condamnables et parall�lement d'expliquer
le comportement de la police par le m�pris des repr�sentants de l'Etat
envers la cause bretonne, il apparait visiblement que nombre de personnes
du mouvement breton n'imaginent pas, non plus, que de telles pratiques
polici�res sont habituelles, facilit�es par la loi fran�aise. Il est
d'ailleurs compr�hensible que la presse bretonne ne fasse en g�n�ral
que l'�cho des principales arrestations c'est-�-dire dans le cas de
graves accusations : lorsqu'il y a atteinte aux libert�s individuelles,
ou non respect de comportements imputables � notre culture.
Mais force est de constater que les m�thodes de contr�le de la population
bretonne sont beaucoup plus vicieuses car rendues suffisamment floues
aux yeux de chacun pour ne plus �tre expliqu�es. Je prendrai l'exemple
de Vannes o� la situation m'est connue. Ces derniers mois, des personnes
dont le m�tier peut permettre de renseigner facilement sur les activit�s,
somme toute culturelles, de certains vannetais, ont �t� convoqu�s au
commissariat. Nous devinons qu'ils pr�f�rent maintenant se taire. Plus
g�n�ralement, � ma connaissance, pour n'importe quel soup�on ou affaire
les perquisitions de domiciles sont devenues pratiques banales et ce,
peut �tre pour d'autres raisons non valables tant et si bien qu'aucune
explication n'est donn�e par la police.
De m�me, le 2 mars dernier a Vannes au domicile de mes parents, la police
est venue interpeller mon fr�re �g� de 21 ans, � 6h40 exactement. Etudiant
en I.U.T. il aurait d� ce jour pr�parer, dans le cadre de ses �tudes,
une journ�e de rencontre avec des chefs d'entreprises mais fut � la
place gard� � vue pendant 12h... � l0h, les agents de police revenaient
pour effectuer une perquisition, sans mandat. Comme nous refusions qu'ils
entrent, ils nous ont menac�s en pr�venant des renforts. Voyant que
de toute fa�on ils effectueraient leur perquisition, nous avons �t�
contraints de les laisser entrer, permettant ainsi l'�loignement des
renforts de police. � ce jour, nous ne connaissons toujours pas le motif
r�el ni de la perquisition, ni de la garde � vue. Cependant pendant
tout ce temps, il fut interrog� sur l'attachement de la famille aux
libert�s bretonnes et sur la mani�re dont nous pourrions consid�rer
l'action de la police. Ne r�pondant pas aux questions, ils ont tent�
de l'intimider en se montrant violents, puis en r�p�tant durant plusieurs
heures des phrases-types niant les r�alit�s bretonnes (parfois � l'image
de leur niveau intellectuel : Vannes est une ville de Vend�e !).
De telles mani�res d'agir rappellent indubitablement l'action de milices
d'Etat, dont une grande partie des bretons ont souvenance bien gard�e.
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Beltram Del�on
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Annexe 7 meilleure lisibilit�, r�f�rence au site du CARB
http://www.ile-de-groix.info/article.php3?id_article=946
Jugement d�un adh�rent de Bemdez,
au titre de SAB
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CONTRIBUTIONS
Vos articles publi�s en ligne
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Panneaux
en breton : violences policieres au tribunal...
mardi 20 mai 2003 - 00:00
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Le Tribunal Correctionnel fran�ais de Lorient
jugeait ce jeudi 15 mai 2003,� partir de 13h30, un jeune
Vannetais, Herve Bossard, poursuivi pour une action
de "blackage" de panneaux routiers monolingues...
Rappelons
que les Conseils G�n�raux du Finist�re et des C�tes
d'Armor ont depuis longtemps �quip� partiellement leurs
routes en panneaux en langue bretonne. Mauvaise foi,
chantage et r�pression, telles sont les pratiques du
Conseil G�n�ral du Morbihan, format� par le sinistre
Marcellin, et de la justice fran�aise : ayant refus�
que le militant poursuivi puisse s'exprimer en langue
bretonne, le pr�sident du tribunal a fait donner la
police contre le public qui exprimait � juste titre
son indignation�Deux personnes ont �t� bless�es suite
aux violences d�lib�r�es et unilat�rales dont la police
fran�aise est notoirement coutumi�re � Lorient. Une
cinquantaine de personnes �taient venues apporter leur
soutien au militant poursuivi. Chacun se souvient de
l'efficacit� de l'action de Stourm Ar Brezhoneg dans
le pass� et des r�sultats obtenus : les conseils
g�n�raux des C�tes-d'Armor et du Finist�re avaient c�d�
devant le barbouillage de panneaux directionnels, un
moyen pacifique et efficace pour d�fendre une cause
juste. Dans une d�claration publique, l'Union D�mocratique
Bretonne avait r�cemment rappel� cette �vidence :
"Les �lus qui refusent d'�couter une revendication
populaire exprim�e d�mocratiquement sont les seuls responsables
de sa radicalisation." C'est aussi le langage tenu
par l'association culturelle vannetaise "Bemdez"
dont fait partie le militant poursuivi, le mouvement
politique "Emgann" et le collectif "Holl
a Gevred" qui a r�cemment remport� une victoire
d'importance � Karnag dans son opposition au projet
de "Menhirland".
Pour
sa part, l'artiste mondialement connu Alan Stivell a,
dans un t�moignage �crit, justifi� les actions sur les
panneaux routiers : "Il y a perversion (...)
quand une majorit� culturelle (...) se sert de cette
r�gle majoritaire pour s'arroger des droits de vie ou
de mort sur les minorit�s culturelles, des richesses
qui ne lui appartiennent pas, qui appartiennent au bien
commun mondial".
Le
procureur fran�ais a r�clam� une peine de prison assortie
du sursis avec mise � l'�preuve et obligation d'indemniser
les victimes , � savoir le Conseil G�n�ral du Mor-Bihan
qui r�clame 1600 euros et le Tr�sor public fran�ais
qui en demande 35000, le tout fond� sur des calculs
tr�s hasardeux.
Le
jugement sera rendu le 30 juin prochain.
Site
internet -http://www.prizonidi.org
Auteur :
ou publication libre : Oime
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Annexe 7 bis
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=2960
Jugement d�un adh�rent de Bemdez,
au titre de SAB
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> FRANCE > LIBERT�S PUBLIQUES
Proc�s SAB
LANGUE BRETONNE
Un militant Stourm Ar Brezhoneg (Combat pour la langue
bretonne) a �t� jug� le 15 mai � Lorient. Des membres d'ARGAD
Ar Yaouankiz (Jeunesses Ind�pendantistes Bretonnes) y �taient,
ainsi qu'une cinquantaine de personnes afin de le soutenir.
Le militant " alain manard�" n'�tait pas venu
seul le soutenir. Il a amen� avec lui un panneau "du pays
des Rohan" dans la langue de l'oppresseur (le fran�ais) et
donc par se geste signifier o� allait l'argent de nos imp�ts.
Le militant "alain manad�" a voulu montrer les preuves
photos au procureur (le panneau est rest� � l'ext�rieur de la
salle du tribunal). D�j� l'audiance a �t� suspendue ! ! !
Quelques minutes apr�s , reprise de l'audiance.
Le militant SAB a commenc� son allocution en breton (normal !).
Le procureur ne pouvant pas traduire ; un militant s'est
d�sign� dans le tribunal afin de traduire ses propos. Un autre
montrait une affiche pour les prisos. Pour le procureur ceci a
�t� de trop. Il a demand� l'expulsion de ses 2 d�linquants politiques.
La police d'occupation fran�aise a voulu intervenir. Sans suit
une grosse bousculade avec la police fran�aise.
Bilan : 2 bless�s (l'un a une entorse au niveau
de la main gauche)
Les 2 expuls�s ont r�sist� et sont rest�s dans le tribunal.
Voyant l'impossibilit� d'expulser, l'audiance s'est tenue
� huis clos. (d�mocratie quand tu nous tiens... )
Le procureur fran�ais a r�clam� une peine de prison assortie
du sursis avec mise � l'�preuve et obligation d'indemniser les
victimes, � savoir le Conseil G�n�ral du Mor-Bihan qui r�clame
1600 euros et le Tr�sor public fran�ais qui en demande 35000�le
tout fond� sur des calculs tr�s hasardeux.
Le jugement sera rendu le 30 juin prochain.
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Source/auteur : Jamy
Mis en ligne le dimanche 18 mai 2003, par Jamy
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La communication alternative c'est pas de
la tarte ! Voulez-vous donc y participer ?
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Annexe 8
http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/2000/20000521/LOCALES_56_TD/article/art_01070A0602_1147488.htm
Bemdez, l�UDB et Roparz Hemon
Jules Ferry mis au ban...
Des militants bretons ont d�baptis�, hier, l��cole Jules-Ferry.
Ils entendaient r�pondre par cette action symbolique � la pol�mique
actuelle sur le pass� collaborationniste attribu� � des bretonnants.
Yannig Baron et Beltram Del�on, hier, devant l��cole
Jules-Ferry : � un maccarthysme anti-breton �.
Il ne fallait pas y voir, ont-ils
dit, une riposte � la d�cision prise par Diwan de d�baptiser le coll�ge
Roparz-Hemon, au Relecq Kerhuon (29). � Ce n�est pas une r�action directe
�, soulignait Beltram Del�on, pr�sident de l�association Bemdez (� Tous
les jours �). � C�est parce qu�en ce moment, on cr�e un amalgame. Le
mouvement breton est diabolis� �.
� Nous citoyens bretons... �
Devant l��cole primaire Jules-Ferry, � Saint-Patern.
Yannig Baron, membre de l�UDB et membre de Bemdez, a d�voil� une plaque
sur laquelle on pouvait lire : � Ferry Jules (1832-1893), ancien ministre
de l�Instruction publique et des Affaires �trang�res , a �crit : � il
faut dire ouvertement que les races sup�rieures ont un droit vis-�-vis
des races inf�rieures... Elles ont le devoir de les civiliser ! � L�auteur
de tels propos ne pouvant �tre propos� comme mod�le aux enfants, nous,
citoyens bretons, demandons que cette �cole soit d�baptis�e �.
Bemdez a annonc� qu�elle compte, de la m�me mani�re,
d�baptiser d�autres rues. � Tant que cette campagne de d�nigrement syst�matique
durera, nous porterons chaque semaine notre attention sur l�une des
personnes honor�es aux frontons des �coles, par des noms de rues, et
dans la vie politique fran�aise, comme : Ernest Renan, C�line, Giono,
Cousteau, Montherlant, Proudhon, Jean Jaur�s, Bernanos, Giraudoux, Marcel
Aym�, sans compter des hommes politiques de tous bords. La liste est
interminable �, a expos� Yannig Baron.
Hemon : � Ca reste � prouver �
Selon Bemdez, association culturelle, qui regroupe
35 personnes � Vannes, � nos subissons en Bretagne, depuis deux ans,
un r�el maccarthysme anti-breton �. Interrog� sur Roparz Hemon, au c�ur
d�une pol�mique depuis l��vocation de la th�se d�un chercheur en histoire
� Brest qui met l�accent sur le pass� collaborationniste de l�int�ress�,
Beltram Del�on r�pond : On attend les r�sultats. Pour nous �a reste
� prouver �.
Ils �taient quinze, hier, devant la porte de l��cole
Jules-Ferry, � Vannes.
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Annexe 9
http://membres.lycos.fr/manifnaoned/
A quoi m�ne la d�fense d�Emgann
manifnantes@aol.com
http://www.prizonidi.org
-
LA PRESSE EN PARLE
-
LIGUE
DES DROITS DE L'HOMME
138, rue Marcadet 75018 PARIS - e-mail : ldh@ldh-france.org
TEL : (33) 01 56 55 51 00 - FAX
: (33) 01 42 55 51 21
COMMUNIQUE
Paris, le 13 f�vrier 2003
Non � la justice d'exception
Des
militants bretons sont poursuivis � la suite d'un vol d'explosifs et
d'attentats dont un a caus� la mort d'une personne.
La Ligue des droits de l'Homme a condamn� � l'�poque ces attentats injustifiables.
La Ligue des droits de l'Homme a d�nonc�, en d�cembre 2001, les conditions
dans lesquelles �taient conduites les proc�dures judiciaires � la suite
de ces attentats : pr�venus rest�s plusieurs mois sans �tre entendus,
d�lais d'ach�vement normaux de l'instruction largement d�pass�s... Aujourd'hui,
alors que la Chambre d'instruction doit rendre un arr�t le 21 f�vrier
pour l'un des d�tenus, la Ligue des droits de l'Homme d�nonce, une nouvelle
fois, ces proc�dures qui m�nent � des dur�es abusives de d�tention provisoire
: une personne est en d�tention pr�ventive depuis le 4 octobre 1999,
quatre autres le sont depuis le 6 mai 2000, une sixi�me depuis le 1er
octobre 2001. Toute personne doit avoir le droit d'�tre jug�e dans un
d�lai raisonnable. Par ailleurs, les pr�venus sont d�tenus en r�gion
parisienne, donc �loign�s notamment de leur famille. Le d�roulement
de ces proc�dures s'�carte des dispositions de la Convention europ�enne
des droits de l'homme. Il s'inscrit dans le prolongement des d�rives
constat�es par la F�d�ration Internationale des Droits de l'Homme (FIDH)
dans son rapport d'enqu�te sur la section anti-terroriste (� la suite
de l'affaire dite du "r�seau Chalabi"). La Ligue des
droits de l'Homme demande que cessent ces atteintes aux droits qui d�coulent
de l'existence m�me de la justice d'exception anti-terroriste.
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Soutiens apport�s � la manifestation
Annexe 10
http://collectifdefemmes.free.fr/Pages/accueil.htm
L�Europe des R�gions et la Ligue
des droits de l�homme
LES DOSSIERS g Les familles g
Contexte r�pressif g Contexte l�gislatif
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5,5 euros frais de port compris - ch�que � l'ordre du collectif de femmes
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Annexe 10 bis
http://collectifdefemmes.free.fr/Pages/Bruxelles.htm
L�Europe des R�gions et la Ligue
des droits de l�homme
DELEGATION
BRETONNE A BRUXELLES
g Skoazell-Vreizh, la CARB et le Collectif de Femmes s'associent
A l'occasion du Conseil europ�en pour la Justice et les Affaires
int�rieures � Bruxelles les 6 et 7 d�cembre 2001, une d�l�gation bretonne
a �t� invit�e au parlement flamand o� elle a �t� re�u officiellement par
Monsieur Paul VAN GREMBERGEN Ministre des Affaires int�rieures, de la
Fonction publique et de la politique ext�rieure du gouvernement Flamand
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Lors de cette rencontre, les diff�rentes d�l�gations (bretonne, basque,
irlandaise du Nord et kurde) ont attir�es l'attention du Ministre sur la situation
pr�occupante des droits de l'homme dans leur pays et leur combat contre l'injustice.
Le ministre nous a assur�, au nom du Parlement flamand et du Gouvernement flamand
de "leur solidarit� et leur appuie inconditionnel au droit � l'autod�termination
politique, pour la paix et la libert�, pour la d�mocratie, et les bases fondamentales
que sont la justice et le respect des droits de l'homme pour tous les peuples
et tous les hommes".
La situation pr�occupante des prisonniers politiques bretons (tant sur le point
humanitaire que politique) a �t� abord�e, et le ministre s'est engag� � contacter
l'ambassadeur de France pour en parler avec lui , "sans provocation,
mais en demandant simplement des explications" et "� faire
une note et la transf�rer au premier ministre de la France, pour qu'il me donne
une r�ponse suffisante".
Suite � cette rencontre, une conf�rence organis�e au parlement flamand
a permis aux repr�sentants des diff�rentes d�l�gations d'informer les m�dias
belges et flamands des probl�mes rencontr�s dans leurs pays respectifs, et notamment
du sort des prisonniers politiques. Etaient pr�sents � cette conf�rence de presse,
une t�l�vision flamande, l'agence BELGA (�quivalent de l'AFP), un journal d'un
mouvement nationaliste de gauche flamand, ainsi que plusieurs hommes politiques,
dont un d�put� membre de la commission justice au parlement f�d�ral. Il faut
aussi noter la pr�sence de M. Hans de BELGER, diplomate belge, avec lequel la
d�l�gation bretonne s'est longuement entretenue.
A l'issue de cette conf�rence de presse, une rencontre �tait pr�vue M. Marc
VERWILGEN, ministre de la justice belge. Cette rencontre n'ayant pas pu avoir
lieu, il a �t� officiellement annonc� qu'elle serait maintenue et qu'elle aurait
lieu tr�s prochainement. A ce sujet, l'avocat de la Ligue Flamande des Droits
de l'Homme, M. Piet de PAW, attend des prisonniers politiques bretons qu'ils
adressent, en accord avec leur avocat, un courrier � M. le ministre, faisant
�tat de leur situation.
La d�l�gation s'est ensuite rendue au parlement europ�en o� des entretiens
�taient pr�vus avec Mme Nelly MAES, d�put� europ�en du groupe ALE (Alliance
Libre Europ�en), M. Matti WUORY, d�put� finlandais au Parlement europ�en, en
charge des droits de l'homme, ainsi qu'avec Mme Anne Van LANCKER, d�put� europ�en
du PS flamand. Seul le secr�taire de cabinet de Mme Van LANCKER a pu nous recevoir.
Un rendez-vous a cependant �t� fix� avec le d�put� WUORI pour courant d�cembre,
et d'autres contacts vont �tre pris avec Nelly MAES et Anne Van LANCKER
Pour clore se s�jour, la d�l�gation �tait pr�sente � la c�r�monie
organis�e par le Ligue flamande des droits de l'homme en l'honneur de l'auteur
flamand dont le livre a mis en �vidence l'implication du gouvernement belge
dans l'assassinat du 1er chef d'�tat du gouvernement congolais (Za�re) � l'ind�pendance,
patrice LUMUMBA.
Ce repas a permis de rencontrer des avocats de la Ligue Flamande
des droits de l'homme ainsi que diff�rents politiques, dont la s�nateur flamande
(d�put�e) Meryem KACAR, auxquels il a �t� remis plusieurs dossiers.
Ce rapport sur la situation des prisonniers politiques bretons et de leurs familles,
�dit� par la d�l�gation bretonne, et qui a servi de base pour exposer nos revendications
aupr�s des autorit�s belges, flamandes et du parlement europ�en a ainsi pu �tre
remis a une trentaine de personnes qui nous ont assur�es d'y apporter une attention
particuli�re.
Sur place, Claude GUILLEMAIN, pr�sident du R�seau des Bretons de
l'Etranger, ainsi que Piet de PAUW, avocat de la Ligue Flamande des droits de
l'homme, vont s'assurer du suivi des contacts d�j� pris et des rendez-vous �
venir et nous en tenir informer.
Pour sa part, la d�l�gation, forte de l'exp�rience commune des trois
associations, entend poursuivre les d�marches aupr�s du gouvernement de la France,
concernant les prisonniers politiques bretons, notamment les prisonniers malades,
afin que soit appliqu� la loi et que les droits de la personne humaine soit
respect�s.
Une conf�rence de presse est pr�vue le 20/12/01 � Brest
Le 10-12-01